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Coupe du Léman - R3
Coupe du Léman R3
GEL1
Brett | TlnKen | Teilnehmer | Punkte | - | TlnKen | Teilnehmer | Punkte | Ergebnis |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 4. | Joyeuse Equipe 1 | (0) | - | 2. | GEL 1 | (2) | 1½ - 4½ |
1 | 1208 | Gillieron, Jean-M | (0) | - | 15470 | Leresche, Samuel | (1) | ½ - ½ |
2 | 1290 | Jaquier, Daniel | (0) | - | 16940 | Julmy, Sylvain | (0) | 0 - 1 |
3 | 16943 | Michel, Jean-Clau | (0) | - | 13640 | De Kalbermatten, | (1) | 0 - 1 |
4 | 7910 | Carrel, Jean-Luc | (0) | - | 21306 | Rauer, Armin | (1) | 0 - 1 |
5 | 21347 | Rochat, Alain | (0) | - | 18578 | Visan,Cornel | (0) | 0 - 1 |
6 | Fischlin, Jean-Ma | (0) | - | Forfait 1 | (0) | + - - |
GEL2
4 | 7. | Echallens 2 | (0) | - | 4. | GEL 2 | (0) | 4 - 2 |
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1 | 11471 | Monthoux, Steve | (½) | - | 14523 | Pagliaro, Sébasti | (1) | 1 - 0 |
2 | 18071 | Cordey, Loïc | (½) | - | 16513 | Ruchat, Blaise | (0) | 1 - 0 |
3 | 21618 | Rolle, Pascal | (0) | - | 2420 | Chevalley, Jean-C | (0) | 1 - 0 |
4 | 17955 | Recordon, Patrick | (½) | - | 1190 | Krug, Harald | (0) | 0 - 1 |
5 | 4232 | Lesniak, Julien | (0) | - | 16715 | Garcia Garcia, Ro | (½) | 1 - 0 |
6 | 1013 | Buffat, Pierre-An | (½) | - | 18392 | Martinez, José | (0) | 0 - 1 |
GEL3
4 | 7. | GEL 3 | (0) | - | 4. | Sarrazin | (0) | 1½ - 2½ |
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1 | 22167 | Maliqi, Ilir | (0) | - | 10749 | Llobet, Gérard | (1) | 1 - 0 |
2 | 10083 | Rauss, Denis-Fran | (0) | - | 8977 | Persechini, Enric | (0) | ½ - ½ |
3 | 2094 | Bonvin, Jean-Roge | (½) | - | 9663 | Affolter, Charles | (0) | 0 - 1 |
4 | 8019 | Clément, Marc | (0) | - | 19580 | Trawniczek, Zbign | (0) | 0 - 1 |
COUPE DU LEMAN 2015/16 Ronde 3 mardi 24 novembre 2015
GEL 3 – SARRAZIN 1,5 – 2,5
Une défaite évitable ? Si l’on admet que le jeune Ilir Maliqui (encore en attente de points Elo), notre nouveau collègue, est peut-être bien de la même force que son adversaire d’un soir (1700), alors la moyenne Elo était à peu de chose près égale pour les deux équipes. On pouvait raisonnablement croire en nos chances cette fois. Qu’on se disait.
Certes, nos deux premiers échiquiers ont « assuré » (selon le commentaire du Président José). Il a raison, le Président. Surtout pour Ilir, qui a profité d’une bévue royale de son adversaire pour conclure en quelques coups précis une partie qui s’engageait jusque-là vers une égalité sans problème pour les Noirs. « J’ai un peu perdu le fil », diront ceux-ci : à mon sens, c’est tout le mérite des Blancs, justement, qui ont maintenu une position équilibrée et suffisamment riche tout du long. Et ceci contre un joueur avisé, et fort expert en Défense Française.
Quant à moi, j’ai joué de manière trop hâtive les premiers coups de mon Gambit Dame Accepté, et ma situation n’était guère reluisante au sortir de l’ouverture. Comme j’avais raté le bon timing pour user des traditionnels coups libérateurs (comme…e5, …c5 ou …Ca6) il ne me restait plus qu’à faire le dos rond - et à sauver l’essentiel. A contre-temps j’essaie tout de même …f5, puis enfin …c5, pour ne pas mourir étouffé à petit feu. A l’analyse le moteur Houdini me dira qu’une dizaine de coups plus tard je suis vraiment mieux (plus d’un point !) mais sur le moment je n’aurais eu que la foi du paysan et l’aveuglement des martyrs pour y croire.
Mon rusé adversaire me propose alors un sacrifice positionnel de Cavalier, ouvrant en cas d’acceptation la voie vers mon Roi mal défendu par ses pions avancés. Je refuse, bien entendu ; mais je ne trouve rien de mieux que de fixer ma Dame à la défense des dits pions Roi. Suffisant, certes mais non nécessaire, un handicap de plus, rien d’autre. Une réflexion plus élaborée et un peu plus de sang-froid m’auraient permis de voir la simple riposte par la poussée …c4, pour enfoncer un coin dans l’aile Dame Blanche. Cela aurait assuré la suprématie quasi définitive des Noirs. Finalement, on tombera d’accord, après 33 coups d’une partie très disputée, pour signer la nulle des braves.
Au 3ème échiquier, Jean-Roger Bonvin, conduisant les Blancs, négocie assez bien l’ouverture contre la Grünfeld légèrement boiteuse de son contradicteur. Celui-ci en effet « oublie » le nécessaire 7…c5 et opte pour le plus faible et immédiat petit roque. Las, les Blancs ne répondent pas, eux non plus, de la meilleure des manières, et la partie s’enlise. Vers le 20ème coup, trois mouvements faibles de suite des Blancs donnent alors un ascendant certain aux Noirs. Puis arrive la catastrophe finale, un placement inconsidéré du Roi Blanc en g2, et cette fois les Noirs en profitent pleinement pour conclure victorieusement (abandon des Blancs, car perte de la Dame, clouée par une Tour Noire sur la deuxième rangée…)
Au 4ème échiquier, Marc Clément est confronté avec les Noirs à un développement rampant (2…d3) des Blancs qui imposent une structure de type Indienne en premier. Au milieu de jeu, il se sent des ailes et pousse un peu trop loin un de ses pions centraux, oubliant hélas les possibilités adverses de contournement par le côté Roi, et prend alors de facto tous les risques. Le retour de balancier est vite létal. Marc s’incline, alors que sa partie n’était pas mal emmanchée du tout jusque là.
Défaite évitable ? Oui, certainement. Et plutôt deux fois qu’une. Mais c’est la loi du genre, n’est-ce pas.
Prochain match lundi 7 décembre à Romont, 20 heures tapantes. Romont 2, une équipe qui peut probablement encore se renforcer pour jouer déjà, comme nous, sa place dans le groupe C…Voyons si nous y serons mieux à notre affaire cette fois.
DFRauss