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Coupe du Léman - R4
08.12.2015
Equipe GEL1
Brett | TlnKen | Teilnehmer | Punkte | - | TlnKen | Teilnehmer | Punkte | Ergebnis |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2. | GEL 1 | (4) | - | 3. | Payerne 1 | (4) | 3 - 3 |
1 | 19964 | Bondar, Yevgen | (0) | - | 1719 | Gisler, Maurice | (1) | 1 - 0 |
2 | 16940 | Julmy, Sylvain | (1) | - | Golay,Pascal | (0) | 0 - 1 | |
3 | 18265 | Khanabiev, Alexey | (1) | - | 2247 | Pantillon,Patrick | (0) | ½ - ½ |
4 | 15470 | Leresche, Samuel | (1½) | - | 16130 | Bonferroni, Thier | (2) | ½ - ½ |
5 | 21306 | Rauer, Armin | (2) | - | 13757 | Rochat,Vivian | (1½) | 1 - 0 |
6 | 13640 | De Kalbermatten, | (2) | - | 21772 | Berger,Guillaume | (0) | 0 - 1 |
Equipe GEL2
3 | 4. | GEL 2 | (0) | - | 1. | Dame Blanche 1 | (4) | 2½ - 3½ |
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1 | 16499 | Fueglistaler, And | (0) | - | 21565 | Dimitriades, Alex | (1½) | 1 - 0 |
2 | 14523 | Pagliaro, Sébasti | (1) | - | 16502 | Morand, Simon | (½) | 0 - 1 |
3 | 22167 | Maliqi,Ilir | (0) | - | Piro, Nicolas | (1) | ½ - ½ | |
4 | 18009 | Mangialetto, Dami | (2) | - | 18363 | Popescu, Vlad | (1½) | 0 - 1 |
5 | 12633 | Conrad, Vincent | (0) | - | 18728 | Pannatier, Arnaud | (1) | 1 - 0 |
6 | 18392 | Martinez, José | (1) | - | Durand,Guillaume | (1) | 0 - 1 |
Equipe GEL3
4 | 6. | Romont 2 | (2) | - | 7. | GEL 3 | (0) | 2½ - 1½ |
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1 | 21801 | Bosson, Jean-Yves | (1) | - | 16715 | Garcia Garcia, Ro | (0) | 1 - 0 |
2 | Chevalley, Arnaud | (1½) | - | 12496 | Dubuis, Olivier | (0) | 1 - 0 | |
3 | 5019 | Roch, Jean-Franço | (1) | - | 10083 | Rauss, Denis-Fran | (½) | ½ - ½ |
4 | 9565 | Grossrieder, Serg | (0) | - | 1190 | Krug, Harald | (0) | 0 - 1 |
CDL VD Groupe C - 4ème ronde (Lundi 07.12.2015)
ROMONT 2 - GEL 3 2.5 – 1.5
Rodrigo, au premier échiquier, fait face à une Espagnole d’Echange retardé, une astuce d’ouverture qui le laisse de marbre. Conduisant les Noirs, il défend avec une belle énergie, pour ce que j’en vois par-dessus l’épaule de mon voisin immédiat. Mais bientôt les Blancs sont très menaçants, le roque Noir s’est affaibli, car le Jean-Yves d’en face, ce n’est pas du poulet, je vous prie de croire… Après un échange (forcé ?) Dame Noire contre Tour + une pièce, le contre-jeu des Noirs s’anime enfin, et plutôt violemment. Menacés à leur tour, les Blancs doivent réfléchir sérieusement et prennent leur temps, mais ils gardent une bonne avance dans ce domaine (plus de trente minutes). Je suis l’affaire avec un intérêt grandissant, car j’ai terminé ma propre partie. Après quelques menues péripéties autour du Zeitnot du 40ème coup, soudainement je crois voir mat en 4 coups pour les Noirs ! Bon sang, mais c’est bien le cas ! Il suffirait… Mais notre Rodrigo l’a vu, bien entendu. Il va le faire, et ce sera gagné pour nous ce soir. On passera de 1.5 à 2.5.
Or voilà-t-il pas qu’au moment de retirer l’une de ses deux Tours verticalement pour asséner l’échec à la découverte, pris d’un repentir, Rodrigo exécute un simple échange de Tours. La perte de la partie s’ensuit, car les Blancs, trop heureux d’échapper au sort funeste qui leur était promis, vont promouvoir leur pion avancé et l’emporter sans peine. Abandon des Noirs.
Auparavant, au 4ème échiquier, avec les Blancs, Harald avait réussi une jolie miniature dans une Viennoise (mat en quinze coups) contre un adversaire qui ne s’était rendu compte de rien. Bon Prince, Harald lui expliquera gentiment le b-a-ba de la chose, en catimini, dans l’analyse sur place, sotto voce.
Quant à moi, j’ai vite acquis une position supérieure avec les Noirs, après les quelque dix premiers coups déjà, et comme c’est une ligne que je connais un peu, j’en suis (pour une fois) bien conscient. Mais je joue trop rapidement et, stupidement, je m’ingénie à réduire mon avantage par des coups mal avisés et un échange de Dames illogique, si bien que mon adversaire, une fois l’attaque noire dégonflée, bien que déroqué, retrouve ses esprits et prend même un léger ascendant. J’ai un pion retardé, et son Roi est déjà centralisé. Ça aussi, j’en vois bien les conséquences, aussi je propose la nulle. Proposition acceptée.
A se stade de la partie, nous menons par 1.5 à 0.5, et tous les espoirs sont permis… jusqu’au pataquès décrit plus haut.
Reste la partie d’Olivier, qui a les Blancs. Une Nimzo-Larsen, pour surprendre un adversaire sans points ELO avoués? Pourquoi pas. Mais ce jeune homme se révèle coriace, très au fait et au bénéfice d’un solide jugement! Il réfute une à une toutes les tentatives d’attaque sur son petit roque. Olivier, certes au bénéfice d’une position optiquement supérieure, avec un cavalier central monstrueux, s’enferre, réfléchit trop, veut absolument passer à l’aile Roi. Or les Noirs n’ont guère de peine à surveiller toutes les cases dangereuses, leur Dame et leur Fou de cases noires s’y emploient à merveille, et rien ne passe. Et dès lors rien ne va plus pour les Blancs, qui tombent eux aussi en un Zeitnot désolant. On entre dans une finale de Tour et Pion, avec deux pions de plus pour les Noirs ! Malgré une résistance acharnée, Olivier devra plier devant son valeureux adversaire.
La messe est dite.
Rendons hommage, de manière globale, à nos sympathiques adversaires, car Romont 2 fut vraiment excellent sur les trois premiers échiquiers. Avec leurs deux jeunes (redoutables de concentration et fort bien préparés) et avec un troisième larron qui ne s’en laissa pas compter, ils ont eu le dessus avec mérite.
DFR